La friperie ou « feug diay » un terme bien familier au Sénégal sont les vêtements de seconde main importée des quartes coins du monde et vendus généralement au niveau des marchés hebdomadaires à moindre prix. Les Etats-Unis et la France sont les principaux fournisseurs du marché de la friperie au Sénégal. Des lieux prisés auparavant par les couches la plus démunies de la société qui n’avaient pas les moyens de se procurer des vêtements neufs. La cherté de la vie et la non-accessibilité des boutiques de prêt a porté pour certain a poussé une bonne partie de la société à se tourner vers la friperie moins chère et de très bonne qualité. Non seulement la » fripp » est d’une grande aide pour les pères et mères de familles, mais également elle permet a beaucoup de jeunes de la banlieue et ceux venus des coins les plus reculés du Sénégal, qui n’ont rien trouvé à faire de travailler et de s’épanouir. En effet, on n’a pas besoin de beaucoup d’argent pour démarrer dans le commerce de « feug diaye ». Les prix démarrent de 200 FCFAparfois pour les petits revendeurs qui souvent sont des ambulants. IL y a également le vendeur qui occupent des tables d’autres, on eut la chance d’avoir leur propre boutique qui n’a rien a envier de celles de vêtements neufs.
Cependant, un constant se fait dernièrement, le marché de friperie n’est plus fréquenté que par les couches à faible revenu. Les « feug diay » est, en effet, devenu un lieu de sape pour tout le monde. Les vendeurs prennent le soin de bien laver et repasser ces vêtements déjà utilisés pour les revendre à de bons prix. On repère aussi dans les rues de Dakar beaucoup de belles boutiques très accueillants de vêtements recyclés.
Pour ce numéro, nous nous sommes intéressé aux vendeurs de feug diay de « luxe » qui se procurent les plus belles pièces du marché généralement de marques reconnues pour les revendre aux connaisseurs.
Petit Gakou jeune habitant les parcelles a lui installée sa cantine qu’il a nommé car rapide shop das un coin bien placé. Nous avons recueilli quelques informations concernant a la vente de friperie auprès de lui.
» J’ai commencé comme vendeur ambulant au marché de Sandaga. J’achetais les pièces à partir de 500 FCFAque je revendais avec un tout faible bénéfice. La vente de « feug day » est un bon départ pour les jeunes qui veulent percer dans le commerce. La vie est dure, il nous faut bien travailler pour subvenir à nos besoins, c’est pourquoi je me suis lancée dans ce business. » Explique Petit Gackou . Il existe des qualités différentes de friperie. Moi par exemple, je me donne beaucoup de mal pour satisfaire ma clientèle très exigeante sur la qualité es les vêtements. Je suis toujours à la recherche de pièce rare parce que c’est ce que recherchent la plupart de mes clients. Les prix varient aussi selon la qualité des vêtements, nous avons également nos astuces pour mettre en valeur nos produits. Je me réveille à 5 heures du matin pour aller au marché Colobane ou je me procure ma marchandise. Arrivées là-bas, une foi ballons de vêtement ouvert, les revendeurs se précipitent pour récupérer le maximum de pièce. C’est un vrai combat de titans, car parfois, on peut se retrouver avec des pièces qui ne valent pas grand chose comme nous pouvons tomber sur des joyaux qu’on peut vendre à bon prix. C’est comme un jeu de hasard si je peux dire cela » . Ajoute le jeune vendeur.
« Nous rencontrons cependant d’énormes problèmes avec la pandémie de le Covid19. Avec le couvre-feu, nous n’arrivons plus à vendre notre stock, c’est vraiment très dur. Moi par exemple mes clients venaient souvent la nuit pour faire leurs achats, mais qu’il a été mis en place, nous sommes obliges de fermer avant même 20 Heurs. J’interpelle directement le président Macky Sall à revoir les heures du couvre-feu. » Termine Petit Gackou
Baye Fall est notre deuxième intervenant. Il tient sa boutique au marché Dior. Très connus du marché, avec son accoutrement typiquement Baye Fall, il fait le bonheur de ses clients avec ses tenues rares et de très bonne qualité.
» Tout le monde me connaît dans ce marché, j’ai fait plus de 10 ans ici depuis, je ne vends que de la friperie. Les clients m’appellent de partout, je fais même de la livraison. À mes débuts, je prenais les vêtements à crédit que je remboursais après avoir vendu, j’ai fait cela plusieurs années durant. Petit à petit, j’épargnais pour pouvoir ouvrir ma propre boutique » nous confie Baye Fall. Je vous assure qu’il y a des vêtements qu’on ne peux trouver qu’en friperie, nous vendons de la marque et nous en avons pour toutes es les bourses. Je suis conscient que les temps sont dure, c’est pourquoi je fait tout pour vendre à des prix très abordables pour permettre a tout le monde d’en profiter. » Il ajoute » la friperie n’est plus réservée aux personnes défavorisées non, les clients ont bien compris cela. Les Chinois ont envahi le marché avec des produits d’une qualité qui laisse vraiment à désirer donc les connaisseurs préfèrent venir en friperie pour s’habiller. Je n’ai aussi aucune honte à vendre du « Feug Diay « , c’est un métier comme tout les autres . C’est avec ce commerce que j’entretiens ma femme, mes enfants et mes parents. Je suis un Baye Fall, je vis à la sueur de mon front, je ne suis pas venu à Dakar pour de la plaisanterie. Termine Baye fall.
La vente de friperie est présente au Senegal depuis maintenant plusieurs années. Cependant, on constate un développement fulgurant de ce business avec beaucoup de jeunes Sénégalais qui s’y mettent. Cela ne peut qu’être bénéfique à un pays comme le Sénégal qui voit son taux de chômage graviter dans les 48 pour-cent. Ces vendeurs, qui sont pour la plupart de jeunes pères de familles, vivent de ce commerce. Avec la pandémie de la Covid 19 qui secoue le monde entier, ces vendeur voient leurs activités ralentir. Les marchés hebdomadai7res qui permettaient à ces derniers d’écouler leurs marchandises ont été interdit jusqu’à nouvel ordre. Une mesure qui ne convient pas ces soutiens de familles qui voient leur principale source de revenu bloquée.
Ramatoulaye Fatim Fall