La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Ce lundi 24 janvier, un communiqué attribué au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avait fait le tour des réseaux sociaux (voir image ci-dessous).
La note annonçait que le gouvernement malien mettait un terme aux «relations diplomatiques militaires et économiques avec la France» ainsi que sa participation au sein des deux entités ouest-africaines, à savoir la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa).
Plus encore, le communiqué évoque que le bambara devient la langue officielle du Mali, en lieu et place du français et exige le retrait immédiat des troupes militaires françaises au Mali.
Mais ce communiqué aux aires officiels n’est rien d’autre qu’un canular et la réponse de l’État malien n’a pas tardé. Le ministère cité dans ce document a publié un démenti (voir image ci-dessous) au lendemain de la publication de cette fake news.
«Le gouvernement du Mali tient à apporter un démenti formel à ce communiqué et informe l’opinion nationale et internationale que tous les moyens seront mis en œuvre pour dénicher et traduire les auteurs de ce communiqué devant les juridictions compétentes», a annoncé le communiqué du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation malienne publié le 24 janvier sur ses plateformes sociales.
Outre les réseaux sociaux, cette affabulation a été relayée par certains médias à l’exemple de la 2Stv dans ses éditions de 19 h et de 20 h (voir image ci-dessous).