(…) On a fixé la date des législatives, vous pouvez servir au-delà de Dakar, est ce qu’il n’est pas aussi temps de servir le Sénégal en tant que députée ?
J’y réfléchi mais je ne peux pas m’y prononcer parce que vous savez je suis une simple personne. J’ai des sentiments, j’avais des déceptions c’est pourquoi tout ce que je dois faire, je dois le faire après mûre réflexion. Je n’ai pas besoin de me précipiter pour faire quelque chose que je regretterai du jour au lendemain. Donc, je pense que les législatives sont déjà là mais il me reste à réfléchir pour voir si je continue en politique ou si je change. De toute façon, ce qui est sûr, c’est que je ne peux pas rester là à ne rien faire. J’ai beaucoup travaillé avec les femmes dans le développement et avec le réseau des femmes qu’on a, nous pouvons continuer à faire des choses pour le développement du pays.
Alors avec Bunt-Bi on voit que c’est le parti qui a conduit votre candidature, c’était une alliance de circonstances où un avenir politique ?
Pour dire vrai, c’était une alliance de circonstances. Vous savez, une femme en faisant de la proximité est passée chez moi et nous avons discuté. Elle m’a parlé de Bunt-Bi et m’a même dit qu’ils ont déposé une caution pour le département mais ils n’avaient pas de candidat.
Elle me dit en taquinant si vous n’êtes pas choisie, madame le maire, venez avec nous. J’ai attendu le choix de Yewwi que j’ai su à 24 heures de la fin des dépôts des listes ; et c’est le lendemain à minuit qu’on arrêtait les dépôts des candidats. On s’est réuni comme un seul homme, on a cherché des noms pour faire une liste et c’était une course avec la montre. Si je vous dis que je ne connais pas une seule personne dans la liste, vous ne me croirez pas. C’est le lendemain à 23 h qu’on est allé déposer notre liste et on l’a accepté heureusement pour nous…………..(…)