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Immigration, ressenti sociétal, angoisse et précarité : Amadou BA, l’homme de la situation et pour que nos rêves tiennent dans les urnes !

Cet article a été inspiré par la recrudescence de l’immigration clandestine dans un contexte préélectoral. De fait, la circulation des personnes à l’échelle internationale ne date pas d’aujourd’hui. Dans un célèbre article intitulé, « La virtualité de la libre circulation », le Professeur Monique CHEMILLIER-GENDREAU affirmait que le droit de circuler d’un État à un autre occupe une place centrale parmi les droits fondamentaux et que dans l’histoire du droit international, les circonstances politiques ou économiques ont décidé de la plus ou moins grande permissivité dans ce domaine sans que ne soit jamais affirmé expressément un droit général au bénéfice de tous.

Migrer est donc un besoin naturel chez l’homme, un droit. Et, il faut le reconnaître, l’immigration a des enjeux, politiques, économiques, sociétaux et culturels. Personne ne peut nier que les diasporas implantées dans les pays d’accueil s’impliquent aujourd’hui de manière forte dans le développement de leurs villes d’origine. Il est bon toutefois de noter que, de nos jours, les pays d’immigration sont des bagnes pour les migrants qui ont exceptionnellement échappé aux affres d’une traversée maritime presque suicidaire. Mais pourquoi, conscients de cet état de fait, les jeunes sont, à l’orée des élections présidentielles, plus que jamais déterminés à partir ? Et le fléau ne touche pas seulement les jeunes dans la mesure où ce sont des familles entières qui sont candidates à l’immigration. Ce phénomène est-il lié à une crise de citoyenneté, de gouvernance ou de gouvernabilité ? Dans tous les cas, il importe qu’on y apporte des solutions urgentes. Premièrement il faut qu’on retourne à nos racines.

Le monde a évolué et l’on ne gouverne plus comme par le passé. Ainsi Soungala OUATTARA (Gouvernance et libertés locales. Pour une renaissance de l’Afrique) s’interrogeait sur la nécessité de revisiter les différentes formes de gouvernance ayant existé dans le passé de l’Afrique « pour en tirer des enseignements, non pour la seule curiosité intellectuelle mais pour comprendre les raisons, les méthodes et les pratiques ». Et KI-ZERBO (Histoire de l’Afrique Noire d’hier à demain, affirmait qu’« un peuple ne peut vraiment affronter son avenir sans une vision de son passé ».

En effet, trois temps rythment la marche d’un peuple : hier, aujourd’hui et demain. Il est opportun de recréer alors ce lien avec le passé pour servir le présent et se projeter sereinement dans le futur, de s’employer à endiguer ces flux migratoires qui, à l’orée des élections présidentielles, entraîne les jeunes qui, dit-on, sont poussés à l’aventure par un manque d’espoir et faire en sorte que nos rêves tiennent dans les urnes.

Or l’espoir est permis avec Amadou BA. Il ne sort pas du néant. Il a déjà une base solide : le bilan de Son Excellence Monsieur Macky SALL. Nous rendons d’ailleurs hommage au Président Macky SALL qui, dans un contexte très difficile, a tenu la barque Sénégal. Il a fait ce qu’il devait faire. Il a mené le Sénégal à un niveau jamais égalé. Nous lui témoignons de notre gratitude et lui disons « Chapeau ! ». Son bilan matériel est élogieux. Même si, du point de vue du ressenti social, la situation est actuellement tendue, le Président Macky SALL a amorcé une politique hardie à l’égard de la jeunesse. Il revient maintenant à notre candidat Amadou BA de proposer un nouveau pacte social et politique. Il faut donc oser la rupture, bien entendu en intelligence avec Son Excellence Monsieur Macky SALL qui a mis notre candidat en selle.

C’est à lui de réinventer son action politique en se basant sur les acquis à consolider et parfaire. Il lui suffit juste de recréer l’espoir pour les jeunes désorientés. Qu’il m’autorise à attirer donc son attention sur ce nouveau phénomène social afin qu’il fasse revivre l’espoir chez ces jeunes, inquiets pour leur avenir.

En effet, il y a un postulat à prendre en compte : à chaque élection présidentielle le citoyen attend de la nouveauté et il faut alimenter son espoir. La science avance par rectification et la gouvernance aussi, pour emprunter BACHELARD. De plus, c’est dans l’action que l’homme se révèle selon ARENDT. Ainsi, nous sommes à un tournant machiavélien où notre candidat Amadou BA a du pain sur la planche. Son pari actuel est d’innover sans renier l’actif et imaginer de nouveaux éléments de langage pour ne pas donner l’impression de faire du sur-place. Il doit surtout rassurer et gagner la confiance des populations. Car l’essentiel est que nous avons une seule et unique solution pour le Sénégal. Pour sa stabilité et pour un avenir plus serein, notre pays qui entre dans « l’ère du pétrole », ne devra pas se risquer à confier son destin à des aventuriers. Il nous faut un candidat qui rassure et assure. Et ce candidat, c’est Amadou BA.

Dans un monde de risques, avec son cortège de crises (politiques, économiques, financières, alimentaires, religieuses, environnementales, sanitaires, frontalières…) qui n’épargnent aucun Etat, le Sénégal a besoin d’un homme qui inspire confiance, d’un grand leader, d’une force tranquille pour tenir le gouvernail. Et ce leader, c’est Monsieur le Premier Ministre Amadou BA. Un homme de synthèse, mais aussi un homme qui connaît mieux que personne le programme-phare de Son Excellence Monsieur Macky SALL, le Plan Sénégal Emergent (PSE).

Compte tenu de son parcours et de son expérience dans l’administration sénégalaise, Amadou BA, candidat de la coalition Bennoo Bokk Yakaar et de la majorité présidentielle, a le profil. Il saura, j’en suis sûr, relever le défi du changement pour le développement et la stabilité du pays, notamment en ce qui concerne la paix sociale, la bonne gouvernance, le patriotisme, l’inclusion sociale et la croissance économique. Avec les nouvelles perspectives qui se dessinent (pétrole et gaz), parions sur un homme d’expérience et de rupture pour gagner le combat pour un Sénégal inclusif. Ainsi donc, l’élection d’Amadou BA, au soir du 25 février 2024, pourra répondre à l’angoisse existentielle des jeunes. En effet, pour terminer avec le philosophe marocain, Tahar Ben Jelloun, « le désert est un malentendu, un mauvais lit pour le sommeil et le songe, une page blanche pour la nostalgie ». J’invite les jeunes confrontés à l’angoisse et à la précarité existentielles et qui subissent de plein fouet les différentes crises de notre monde, à continuer de nourrir de l’espoir et s’investir dans la vie de leur pays et pas ailleurs.

Samba Aly BA
Docteur en science politique
Coordinateur du Mouvement Diowondo Région Kaffrine (DRK)

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